C'est quoi ?

Un blog entre amis pour se rappeler des films, des jeux vidéos ou des musiques dont on a parlé lors du dernier apéro !

Après m'être tapé 9 pilotes de séries HBO et avoir opéré une sélection impitoyable, je vous livre la grande gagnante qui a su se démarquer de toutes les autres : j'ai nommé... Eastbound and Down, ou les péripéties de Kenny Powers.
Kenny est connu pour avoir eu une ascension fulgurante dans le domaine du baseball professionnel. Il est monté très vite mais (et c'est très bien montré dans le pilote) son immense grande gueule et la baisse continue de ses performances l'ont fait redescendre tout aussi vite : relégué dans des équipes de seconde zone, problèmes avec la drogue, etc... Il tire sa révérence et se trouve finalement un job de prof de sport au lycée de sa jeunesse. 
 
Mais Kenny Powers est sûr de revenir un jour au sommet de sa gloire, à  la Ligue Majeure, car "c'est un putain de champion béni des Dieux" ! Et c'est là qu'on touche à la magnificence du personnage : Kenny est incapable de se remettre en question. Trop vieux, trop gros, trop con (dixit un entraîneur dans s01e03), il a une coupe de joueur de foot allemand des années 1980. Il est (très) grossier, capricieux, sans gêne, porté sur le vice (alcool, coke, sexe et j'en passe...) et surtout, surtout, surtout : il a une ENORME grande gueule, un ego surdimensionné, ce qui le rend absolument insupportable, mytho et mégalo. Je ne comprends même pas comment cette série n'est pas plus connue que ça en France !
 
Pour conclure, et si vous n'étiez pas déjà convertis, je terminerai par une phrase tirée de la Kenny Powers training Method, disponible en k7 audio : "J'ai un bras droit qui balance des boulets de canon, je suis monté comme un âne, et j'ai le cerveau d'un putain de génie !"
 
Bonne série à tous, 
 
Samary.
 
(Des types sont assez malades pour lui avoir dédié un fan site : http://www.kennypowersfanclub.com/kennypowers/)
      

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